On doit à Hélène Savoie-Colombani, native de Nouvelle-Calédonie, la première thèse de doctorat d'État sur
l'Imaginaire dans la mythologie kanak,
qu'elle a soutenue en France, où elle fit toutes ses études universitaires.
Cette ancienne élève du Lycée La Pérouse de Nouméa, après son baccalauréat en Lettres classiques (latin-grec), poursuivit des études littéraires en métropole.
Après l'obtention de la licence et de la maîtrise ès Lettres, suivie d'un doctorat de 3eme cycle, dans le cadre des recherches sur l'Imaginaire, dont la spécialité venait juste d'être créée dans son Université, par d'éminents professeurs réunis autour du brillant philosophe et mythologue, théoricien de l'imaginaire Gilbert Durand.
Revenue en Nouvelle-Calédonie, elle poursuit ses recherches universitaires sur le thème de l'Imaginaire dans le mythe océanien (kanak), qui ont été reconnues par l'Université et lui valent le doctorat d'Etat avec la mention la plus haute, décernée par un jury pluridisciplinaire de spécialistes en littérature, mythologues anthropologues et philosophes du plus haut niveau, professeurs des universités.
Depuis 1988, Hélène Savoie-Colombani donne des conférences et publie des articles dans des revues universitaires ou littéraires sur le thème de l'Imaginaire océanien (mythopoïétique, analyse thématique des mythes kanak illustrant ses théories sur l'interprétation mythanalytique et la mythocritique des anciennes traditions orales kanak).
 |
| case de chef pour réception |
Ses diverses conférences sur les mythes kanak données en Nouvelle-Calédonie de 1988 à 2005
(à l'Université Française du pacifique, dans les universités Australiennes et en métropole), sur les sujets suivants:
-Le thème du Voyage
-le Temps, le Cosmos, les cosmogonies
-La Mer, l'Eau
-Le Discours
-La Mort et l'Au-delà-
-Le thème de l'Étranger (celui qui vient d'ailleurs), etc...
ont largement contribué depuis deux décennies à faire connaître dans le Pacifique ses axes et ses méthodes de recherche, ainsi que l'exploration des champs de l'imaginaire jusque là ignorés, qui n'ont pas manqué de faire école parmi les intellectuels et les chercheurs, initiant ainsi nombre de publications et conférences, en particulier sur les mythologies polynésiennes.
